Nicole Dufournaud

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nicole [Alexis Dufournaud]
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nicole [Henri Dufournaud]
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 "Le régiment quitte Alger pour Marseille le 21 mai 1940. Il se retrouve en gare de Mantes dans la nuit du 26 au 27 où il débarque et rejoint les cantonnements à Guerville, Breuil-Bois-Robert,​ Arnouville (puis Boinville et Senneville),​ Goussainville,​ au sud de Mantes. Les 5 et 6 juin, tout le régiment monte au nord de Beauvais pour tenir une position défensive. Le 9 juin au soir, menacé d’encerclement,​ il se replie de nuit sur Berville et Hénonville,​ au sud de Méru. Le 10, il s’installe à Chenevières,​ au sud de Pontoise. Le 12, il se trouve en position sur les rives de l’Oise. Sous la pression de l’ennemi, les ponts sautent sur la Seine et le régiment se retrouve, le 13, sur la rive gauche du fleuve."​ "Le régiment quitte Alger pour Marseille le 21 mai 1940. Il se retrouve en gare de Mantes dans la nuit du 26 au 27 où il débarque et rejoint les cantonnements à Guerville, Breuil-Bois-Robert,​ Arnouville (puis Boinville et Senneville),​ Goussainville,​ au sud de Mantes. Les 5 et 6 juin, tout le régiment monte au nord de Beauvais pour tenir une position défensive. Le 9 juin au soir, menacé d’encerclement,​ il se replie de nuit sur Berville et Hénonville,​ au sud de Méru. Le 10, il s’installe à Chenevières,​ au sud de Pontoise. Le 12, il se trouve en position sur les rives de l’Oise. Sous la pression de l’ennemi, les ponts sautent sur la Seine et le régiment se retrouve, le 13, sur la rive gauche du fleuve."​
 {{ :​robert2.jpg?​200|}} {{ :​robert2.jpg?​200|}}
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 +D'​après son livret militaire :
 +  * En mer du 9 au 10 novembre 1938
 +  * Algérie : du 11 novembre 1938 au 1er septembre 1939
 +
 +Puis commence la campagne d'​Allemagne :
 +  * Algérie : du 2 septembre au 10 septembre 1939
 +  * Tunisie : 11 septembre 1939 au 27 mai 1940
 +  * En mer : du 28 mai au 30 mai 1940
 +  * Armées : du 31 mai au 9 juin 1940
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 Il est fait prisonnier le 10 juin à Pontoise (lire aussi [[https://​zouavestuileriesaintcheron1940.wordpress.com/​lanabase-de-juin-40-la-campagne-de-france/​]]) et ne suivra donc pas son régiment qui se replie vers la vallée de Chevreuse. ​ Il est fait prisonnier le 10 juin à Pontoise (lire aussi [[https://​zouavestuileriesaintcheron1940.wordpress.com/​lanabase-de-juin-40-la-campagne-de-france/​]]) et ne suivra donc pas son régiment qui se replie vers la vallée de Chevreuse. ​
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 Malheureusement,​ Robert Dufournaud n'est pas inscrit dans la Liste officielle des prisonniers de guerre que l'on peut trouver sur Gallica par exemple. En effet, dans le dernier numéro du 15 juin 1941, il est noté que les prisonniers pouvant écrire à leur famille, cette liste n'a plus lieu d'​être complétée. Malheureusement,​ Robert Dufournaud n'est pas inscrit dans la Liste officielle des prisonniers de guerre que l'on peut trouver sur Gallica par exemple. En effet, dans le dernier numéro du 15 juin 1941, il est noté que les prisonniers pouvant écrire à leur famille, cette liste n'a plus lieu d'​être complétée.
  
-//Recherche à effectuer : écrire ​au service historique des Armées qui se trouve à Caen et au Secrétariat d'Etat aux Anciens Combattants 37 rue de Bellechasse 75700 Paris 07 SP//+//Recherche à effectuer : écrire au Secrétariat d'Etat aux Anciens Combattants 37 rue de Bellechasse 75700 Paris 07 SP//
  
 ==== 1941-1943 ==== ==== 1941-1943 ====
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 **Unité(s) : 12e escadron de train des équipages militaires à Limoges, 52e régiment d'​artillerie (52e RA) , 21e régiment d'​artillerie (21e RA) , 214e régiment d'​artillerie (214e RA), 176e régiment d'​artillerie de tranchée (176e RAT) **  **Unité(s) : 12e escadron de train des équipages militaires à Limoges, 52e régiment d'​artillerie (52e RA) , 21e régiment d'​artillerie (21e RA) , 214e régiment d'​artillerie (214e RA), 176e régiment d'​artillerie de tranchée (176e RAT) ** 
  
-  * 12e escadron de train des équipages militaires à Limoges : il se trouve "en Argonne, dans la région de Villers-Daucourt. Elles suivent le corps d'​armée à Sainte-Menehould,​ Clermont, Varennes, Fleville, Stenay,​Mouzon,​ Carignan, Florenville (Belgique), le précèdent dans sa retraite à Mouzon, Raucourt, La Besace, Le Chesne, Vouziers, Somme-Py, Vitry-le-François,​ Chavanges. Les ravitaillement sont longs et pénibles en raison de l'​éloignement des unités engagées ; le chargement se fait la nuit, dans les gares. Les convois descendent jusqu'​à Brienne-le-Château,​ à la bataille de la Marne, ces unités remontent rapidement vers le nord, passant par Vitry-le-François,​ Coupeville, Somme-Vesle. Du 19 septembre au 31 mars 1915, ces unités stationnent en Champagne, dans la région nord de Châlons-sur-Marne. Les convois administratifs assurent le ravitaillement du corps d'​armée en vivres et effectuent les transports de matériaux de toutes sortes ainsi que d'​effets d'​habillement,​ à destination de Mourmelon-le-Grand,​ Mourmelon-le-Petit,​ Jonchery, Sept-Saulx, Suippes, Tuizy, ferme du Piémont, etc... Du 1er avril au 9 juin 1915, le corps d'​armée occupe le secteur de Lorraine, région nord de Toul..."​ (Il écrit à sa belle-soeur sur une carte représentant le casernement du 160e Régiment d'​Infanterie à Toul le 2 mai 1915.) "Les 23e et 24e divisions sont ravitaillées en vivres à Tremblecourt et aux Quatre-Vents,​ alternativement par les 1re et 2e compagnies ; le chargement a lieu dans la gare de Toul. Le 18 juin, embarquement à destination de la Somme, débarquement dans la région nord d'​Amiens. Le corps d'​armée est au repos, le ravitaillement se fait à Flesselles. Du 19 au 26 juillet, les unités se rendent par étapes en Artois (région d'​Avesnes-le-Comte),​ le ravitaillement se fait en gare de Savy-à-Habarcq,​ à la halte de Duisans-Laresset,​ pendant les attaques du 25 septembre." ​+  * 12e escadron de train des équipages militaires à Limoges : il se trouve "en Argonne, dans la région de Villers-Daucourt. Elles suivent le corps d'​armée à Sainte-Menehould,​ Clermont, Varennes, Fleville, Stenay,​Mouzon,​ Carignan, Florenville (Belgique), le précèdent dans sa retraite à Mouzon, Raucourt, La Besace, Le Chesne, Vouziers, Somme-Py, Vitry-le-François,​ Chavanges. Les ravitaillement sont longs et pénibles en raison de l'​éloignement des unités engagées ; le chargement se fait la nuit, dans les gares. Les convois descendent jusqu'​à Brienne-le-Château,​ à la bataille de la Marne, ces unités remontent rapidement vers le nord, passant par Vitry-le-François,​ Coupeville, Somme-Vesle. Du 19 septembre au 31 mars 1915, ces unités stationnent en Champagne, dans la région nord de Châlons-sur-Marne. Les convois administratifs assurent le ravitaillement du corps d'​armée en vivres et effectuent les transports de matériaux de toutes sortes ainsi que d'​effets d'​habillement,​ à destination de Mourmelon-le-Grand,​ Mourmelon-le-Petit,​ Jonchery, Sept-Saulx, Suippes, Tuizy, ferme du Piémont, etc... Du 1er avril au 9 juin 1915, le corps d'​armée occupe le secteur de Lorraine, région nord de Toul..."​ (Il écrit à sa belle-soeur sur une carte représentant le casernement du 160e Régiment d'​Infanterie à Toul le 2 mai 1915.) "Les 23e et 24e divisions sont ravitaillées en vivres à Tremblecourt et aux Quatre-Vents,​ alternativement par les 1re et 2e compagnies ; le chargement a lieu dans la gare de Toul. Le 18 juin, embarquement à destination de la Somme, débarquement dans la région nord d'​Amiens. Le corps d'​armée est au repos, le ravitaillement se fait à Flesselles. Du 19 au 26 juillet, les unités se rendent par étapes en Artois (région d'​Avesnes-le-Comte),​ le ravitaillement se fait en gare de Savy-à-Habarcq,​ à la halte de Duisans-Laresset,​ pendant les attaques du 25 septembre." ​//​Historique du corps// de Henri-Charles Lavauzelle
 Lire http://​tableaudhonneur.free.fr/​12eETEM.pdf Lire http://​tableaudhonneur.free.fr/​12eETEM.pdf
   * 52e régiment d'​artillerie : affectation le 13 octobre 1915. Ce régiment se bat en Artois. Blessé, il est hospitalisé à Barbezieux (Charente) (carte postale du 30 décembre 1915)    * 52e régiment d'​artillerie : affectation le 13 octobre 1915. Ce régiment se bat en Artois. Blessé, il est hospitalisé à Barbezieux (Charente) (carte postale du 30 décembre 1915) 
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-  * 1er Régiment artillerie  +  * arrivé aux armées le 3 août 1918 au 1er Régiment artillerie ​: ce régiment a participé aux batailles de Verdun (Douaumont) en Argonne, en Champagne, dans la Somme... 
-  * 17e régiment artillerie à cheval : ce régiment ​a participé aux batailles de la Marne, de Verdun et de Champagne+  * le 22 septembre 1918 : il passe au 17e régiment artillerie à cheval : ce régiment ​se trouve à l'​automne 1918 en Champagne
  
-Le 22 août 1918 : en poursuite sur la Vesle aux environs d'​Epernay-sur-Marne sur l'​ambulance 16/1, il est évacué intoxiqué au gaz ypérite (moutarde) et hospitalisé à Sézanne. Il en sort le 29 août 1918+Le 22 août 1918 : en poursuite sur la Vesle en Champagne ​aux environs d'​Epernay-sur-Marne sur l'​ambulance 16/1, il est évacué intoxiqué au gaz ypérite (moutarde) et hospitalisé à Sézanne. Il en sort le 29 août 1918. Il est affecté alors au 17e régiment artillerie.
  
 "​Excellent pointeur. A assuré le service de sa pièce sous les bombardements les plus violents notamment le 1er novembre 1918 faisant preuve du plus grand courage. Croix de guerre"  ​ "​Excellent pointeur. A assuré le service de sa pièce sous les bombardements les plus violents notamment le 1er novembre 1918 faisant preuve du plus grand courage. Croix de guerre"  ​
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 Cette énorme proportion de disparus s'​explique par le fait que le combat eut lieu sous bois ou dans Cette énorme proportion de disparus s'​explique par le fait que le combat eut lieu sous bois ou dans
 des ravins et que bien des hommes ont dû être tués sans qu'au moment de la retraite leurs camarades des ravins et que bien des hommes ont dû être tués sans qu'au moment de la retraite leurs camarades
-puissent les amener ou les retrouver."​ Lire http://​jeanluc.dron.free.fr/​index.htm+puissent les amener ou les retrouver." ​//Campagne 1914 – 1918 - Historique du 100e Régiment d’Infanterie//​  
 + 
 +Lire http://​jeanluc.dron.free.fr/​index.htm
  
 Distinction militaire : croix de guerre avec médaille de bronze à titre posthume Distinction militaire : croix de guerre avec médaille de bronze à titre posthume
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 tête de la compagnie de réserve, de les renforcer ; il est blessé, ainsi que son lieutenant adjoint. tête de la compagnie de réserve, de les renforcer ; il est blessé, ainsi que son lieutenant adjoint.
 Le bataillon de réserve du Mamelon-Blanc trois fois se porte en avant, trois fois des rafales de Le bataillon de réserve du Mamelon-Blanc trois fois se porte en avant, trois fois des rafales de
-mitrailleuses l'​obligent à refluer avec des pertes sanglantes. L'​ennemi prononce alors une forte contre-attaque contre Vauquois ; ceux qui l'​occupent,​ après avoir épuisé toutes leurs munitions, se replient pas à pas, maintenant l'​ennemi en respect."​ Lire http://​jeanluc.dron.free.fr/​index.htm+mitrailleuses l'​obligent à refluer avec des pertes sanglantes. L'​ennemi prononce alors une forte contre-attaque contre Vauquois ; ceux qui l'​occupent,​ après avoir épuisé toutes leurs munitions, se replient pas à pas, maintenant l'​ennemi en respect." ​//​Historique du 31e Régiment d'​Infanterie//​ par Henri CHARLES-LAVAUZELLE 
 + 
 +Lire http://​jeanluc.dron.free.fr/​
  
 Sources: Décès: http://​www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/​fr/​ark:/​40699/​m005239e1c563a72 Sources: Décès: http://​www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/​fr/​ark:/​40699/​m005239e1c563a72
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 Rappelé en décembre 1914 pour servir dans l'​infanterie : il avait 42 ans !  Il passera la plus grande partie de la guerre en régiment d'​infanterie territoriale ou RIT en raison de son âge. Ces régiments sont en soutien des régiments d'​active. Rappelé en décembre 1914 pour servir dans l'​infanterie : il avait 42 ans !  Il passera la plus grande partie de la guerre en régiment d'​infanterie territoriale ou RIT en raison de son âge. Ces régiments sont en soutien des régiments d'​active.
  
-**Unité(s) : 112e régiment d'​infanterie territoriale ou RIT , 105e RIT, 19e RIT, 77e RIT et 87e RIT.**+**Unité(s) : 112e régiment d'​infanterie territoriale ou RIT, 105e RIT, 19e RIT, 77e RIT et 87e RIT.**
  
 Mobilisé le 12 décembre 1914, il intègre le 112e RIT et est engagé en Champagne ; puis il passe au 105 RIT le 8 juin 1915, au 19e RIT le 16 septembre 1915, au 77e RIT le 25 janvier 1917 et enfin au 87e RIT le 3 novembre 1917. Il est démobilisé le 1er octobre 1919. Mobilisé le 12 décembre 1914, il intègre le 112e RIT et est engagé en Champagne ; puis il passe au 105 RIT le 8 juin 1915, au 19e RIT le 16 septembre 1915, au 77e RIT le 25 janvier 1917 et enfin au 87e RIT le 3 novembre 1917. Il est démobilisé le 1er octobre 1919.
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 Volontaire, il est caporal le 23/12/1914 puis sergent le 15/01/1915. Il est porté disparu à Malancourt (Meuse) le 28/03/1916. Prisonnier de guerre en Allemagne à Giessen puis à Cottbus. Il est rapatrié en décembre 1918, reste 30 jours en permission avant de repartir jusqu'​en juillet 1919. Volontaire, il est caporal le 23/12/1914 puis sergent le 15/01/1915. Il est porté disparu à Malancourt (Meuse) le 28/03/1916. Prisonnier de guerre en Allemagne à Giessen puis à Cottbus. Il est rapatrié en décembre 1918, reste 30 jours en permission avant de repartir jusqu'​en juillet 1919.
  
-**Unité(s) : 163e régiment d'​infanterie (163e RI) , 28e régiment d'​infanterie (28e RI) , 104e régiment d'​infanterie (104e RI)**+**Unité(s) : 163e régiment d'​infanterie (163e RI)**
  
-Il est affecté au 163e RI et arrive au corps le 5 septembre 1914. Il participe aux combats dans les Vosges puis la Meuse. Début 1916, il part pour Verdun où il disparaît le 28 mars.+Il est affecté au 163e RI et arrive au corps le 5 septembre 1914. Il participe aux combats dans les Vosges puis la Meuse. Début 1916, il part pour Verdun où il disparaît le 28 mars à Malancourt à l'​ouest de Verdun. 
 + 
 +"Le 28 mars, un peu avant la pointe du jour, tout le secteur est pris violemment à partie par 
 +l'​artillerie ennemie. Les grosses pièces tapent en plein sur nos lignes et particulièrement au centre 
 +Braconnot et au Réduit Malançourt. 
 +Le bombardement est infernal. 
 +A 15 h.45, une forte attaque allemande se déclenche le tir est légèrement allongé et arrose notre 
 +deuxième position. 
 +Les Allemands débouchent en masse du Nord-Est prenant nos positions à revers en passant entre deux centres, par une ligne non occupée mais battue par des feux de flanc. 
 +Nos hommes sont à leur poste, aux aguets. Nos mitrailleuses ouvrent le feu ; le barrage d'​artillerie 
 +est déclenché. 
 +L'​ennemi surpris est arrêté. Il tournoie sur place et finit par se replier en désordre vers le Nord-Est. 
 +Cela n'est qu'une feinte car pendant ce repli qui n'est que partiel, un groupe important s'est glissé 
 +sans être vu dans certaines maisons inoccupés de Malancourt où il s'​installe. A la faveur de la nuit, 
 +ce groupe se renforce d'​éléments prévenus par lui ; ces éléments s'​organisent solidement et 
 +entourent notre ouvrage de Braconnot ainsi que le réduit de Malancourt, fermant ainsi le fer à 
 +cheval et coupant toutes communications avec le gros du Régiment. 
 +Une partie des 5e 
 +, 7e 
 + et 8e 
 + ​Compagnies était ainsi encerclée. 
 +Cette opération ennemie s'​était faite très adroitement sans que qui que ce soit se doutât de la chose. 
 +Le commandant du 2e 
 + ​Bataillon,​ en envoyant des ordres aux Compagnies, s'​aperçoit que les agents 
 +de liaison des 3 Compagnies ne reviennent pas. Ils sont tués ou pris très habilement par l'​ennemi qui 
 +occupe la brasserie de Malancourt. 
 +Le secteur est bombardé sans répit ; il est difficile de se rendre compte de ce qui se passe. 
 +Le Chef de Bataillon envoie des patrouilles qui se heurtent à des feux nourris et à nos défenses 
 +accessoires déjà organisées et retournées. 
 +Le Colonel donne l'​ordre au 2e 
 + ​Bataillon qui est réduit à 1 Cie et 3 pelotons, d'​attaquer pour rétablir 
 +la liaison. (On sait que la garnison encerclée se défend et tient sa position). 
 +Mais les Allemands se renforcent et l'​attaque se heurte à des obstacles très puissants et à des feux 
 +très violents. 
 +Une deuxième attaque est ordonnée. 
 +Les poilus s'​élancent avec une vaillance héroïque. La plupart tombent tués où blessés. (Le chef de 
 +
 +on est tué.) Leur bravoure se brise encore contre l'​obstacle et le feu. 
 +Le lendemain, l'​ennemi occupe définitivement le centre Braconnot et le réduit Malancourt. Il est à peu près certain que pendant la nuit les Allemands ont pu maîtriser les deux réduits 
 +encerclés, l'un après l'​autre malgré leur résistance et qu'ils ont pris les hommes qui ne se sont pas 
 +fait tuer." //Campagne 1914 – 1918 - Historique du 163e Régiment d’Infanterie//​ 
 + 
 +Lire http://​jeanluc.dron.free.fr/​index.htm
  
 Sources: Matricule Seine 4e bureau 1917 n° 4596 Sources: Matricule Seine 4e bureau 1917 n° 4596
 +
 +==== Henri Dufournaud ====
 +Henri Dufournaud est le frère aîné d'​Alexis Dufournaud, le père de Robert Dufournaud. ​
 +
 +Né en 1878, il est rappelé en août 1914 et arrive le 7 août au 90e Régiment d'​infanterie. Il devient caporal le 18 mars 1915 et passe dans le 2e RI le 29 mai 1917. Le 18 février 1918, il rentre au dépôt comme instructeur mais rejoint les armées pour finir la guerre le 30 août 1918 et rejoint le 25e RI le 12 septembre 1918. Il est démobilisé le 28 janvier 1919.
 +
généalogie.1621092302.txt.gz · Dernière modification: 2021/05/15 08:25 par nicole